Farah Atassi : jeu d’enfants

Il y a des choses qui ne se commandent pas, des rencontres auxquelles on ne s’attendait pas.

Elle en fait partie.

Au détour d’une salle du Centre Pompidou, elle m’a interpellé par ses couleurs. Il n’y en a pourtant que trois. Du blanc, du rouge, du bleu. Workshop, offre à mon regard un infini de chemins visuels.

Je m’avance.

J’entre alors dans un monde synthétique composé de formes et de couleurs faisant doucement écho aux jeux de construction qui ont accompagné notre enfance. Un univers où cônes et volumes forment un paysage industriel. Un paysage flottant dans un jeu de formes et de lignes, de surfaces et d’espaces multipliés, entremêlés.

Elle me fascine.

Comment pourrait-elle être habité quand les surfaces donnent la sensation de n’être que des espaces clos. En tout cas, moi, je n’ai pas déserté.

Je m’assois.

Car elle est de celle qu’on se plait à habiter du regard.


Farah Atassi, Workshop, 2011

Huile sur toile

200 x 160 cm

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