Un dimanche après midi, nous sommes deux. En terrasse, sur la place du village de Fontevraud. Petit plaisir avant d’entrée dans l’Abbaye Royale.
Pour la petite Histoire, l’Abbaye fût fondée à la fin du XIème siècle et fût transformée en prison au XIXème siècle. Elle est l’un des plus complet ensemble monastique de France. Aujourd’hui c’est un lieu de culture et patrimoine qui accueille tout public.
Je dois bien vous avouer qu’avant cette découverte j’avais quelques aprioris quant aux monuments religieux, je trouvais cela froid et ce n’est pas ce que j’affectionne en premier lieu, mais l’Abbaye de Fontevraud a su me surprendre.
Face à la Nef du Grand-Moutier
Du point de vue de la porte d’entrée principale, j’embrasse du regard tout l’espace. C’est stupéfiant, lumineux. Au milieu de cette architecture je me sens toute petite. Plusieurs points lumineux attisent notre curiosité. Nous nous laissons guider par ces trous de lumière qui nous transportent d’un espace à l’autre. Aux détours de ces multiples espaces notre chemin s’arrête devant un escalier haut fait de pierres blanches.
Le dortoir
Un chemin de lumières rouges, suspendues, ondule et baigne l’espace. Un carillon résonne de part et d’autre de cette grande et haute pièce. Des barques sont posées au sol, toutes semblent flotter et avoir la même destination. Claude Lévêque nous immerge dans une installation paradoxale où se mêlent sensation de rêve et de cauchemar. J’ai soudain comme l’impression d’être entre deux mondes, serais-je comme dans mon propre cercueil glissant sur le Styx vers la porte des enfers ou bien seule dans ma chambre inondée de la petite lumière qui émane de la veilleuse laissée allumée pour la nuit censée être réconfortante, mais réveillant des ombres qui deviennent des monstres nocturne. La magie de l’immersion opère, je suis troublée.
Les jardins
À perte de vue, s’entremêlant aux architectures, ils forment des patios. C’est incontestablement un lieu enivrant. Le soleil dessine sur les sols des arcades qui s’allongent, qui s’étendent.
C’est une conversation parfaite entre tout ce qui s’y trouve. Il n’y a rien de superflu, la beauté du site fait qu’il est INCONTOURNABLE si vous passez par là. C’est aussi parce que l’art contemporain tient une place aussi importante que le patrimoine. Alors, sans hésiter je vous invite à poursuivre votre lecture en vrai, car quoi de plus agréable et enrichissant que de sentir dialoguer, l’Histoire et le présent, pas vrai?
Claude Lévêque, Mort en été, 2012, installation pérenne.
Un GRAND MERCI pour tous ces partages!
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Vous auriez pu terminer votre journée par une visite chez nous : la biscuiterie artisanale de Fontevraud, juste en face de l’entrée principale…
Une prochaine fois !
http://www.lesdouceurs.fr/boutique-biscuiterie-fontevraud/
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Avec plaisir, je ne me refuserai pas cette gourmandise.
Bien à vous,
Elodie
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