Pour cette rétrospective de l’oeuvre de Cy Twombly le Centre Pompidou a mis la barre très haute, elle retrace soixante ans de carrière à travers des classiques, mais aussi pièces de collections privées jamais montrées en France ni même en Europe, séries précieusement garder et jamais exposées, bref, on en prend plein les yeux! On est au coeur de l’oeuvre de Twombly, enveloppé dans l’immensité des formats de ses peintures. Ces oeuvres, très sensibles, reflète à quel point il a été marqué par la violence qui toucha les États-Unis dans les années 60. Une violence qui se traduit par des explosions de couleurs vives dans certaines de ses compositions. Au-déla de l’abstraction présente, Twombly multiplie les évocations subtiles à la peinture de Poussin et Miro ou encore les poèmes de Mallarmé pour lesquels il avait un grand intérêt. Les portes de cette rétrospective riche et exceptionnelle s’ouvrent officiellement aujourd’hui. Pour résumer en un mot: foncez!
Vue de la série Nine Discourses on Commodus, 1963. Guggenheim Bilbao Museo, Bilbao, © Cy Twombly Foundation, Rome © FMGB Guggenheim Bilbao Museoa, 2016
Au mur: Sans titre (Bassano in Teverina), 1985, Huile, acrylique sur panneau de bois 181,7 x 181,7 cm. Cy Twombly Foundation. © Cy Twombly Foundation, courtesy Archives Nicola Del Roscio. Sur le socle: plusieurs sculptures- assemblages, qu’il réalisa entre 1980 et 2005.
Vue générale de la série des Quattro Stagioni, 1993 – 1995. Acrylique, huile, crayon de couleur et mine graphite sur toile. 313,2 x 189,5 cm. Tate, Londres © Tate, london 2016
Vue du deuxième cycle de l’exposition: Fifty Days at Iliam Shield of Achilles.
À gauche: Untitled (Bacchus), 2005. Acrylique sur toile, 317,5 x 417,8 cm. Udo et Anette Brandhorst Collection. © BKP, Berlin. RMN-Grand Palais / image BStGS. À droite: Blooming, 2001-2008. Acrylique, crayon à la cire sur 10 panneaux de bois. 250 x 500 cm. Collection particulière © Cy Twombly Foundation, courtesy Archives Fondazione Nicola Del Roscio
L’incontournable égotrip. Ahah. moi ravie, pendant le vernissage de l’exposition 🙂
La légende de la dernière photo est désobligeante, non ? C’est bien « d’être ravie » dans un tel environnement de peinture ! C’est peut-être même la moindre des choses… le ravissement… l’art de M. Twombly…
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Quel tact!
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