DUST rassemble les toutes dernières pièces de Benjamin Ottoz. Dans ces nouvelles séries de froissé, il n’hésite pas à manipuler la couleur, la confronter à d’autres, les faire dialoguer. Ce que l’on croyait organique prend des allures minérales, ce que l’on imaginait dessiné se dévoile comme une empreinte. Benjamin Ottoz ne cesse de nous surprendre, de brouiller les pistes de la perception et les frontières des médiums.
Mais, il ne faut pas prendre ce que l’on voit sur le papier pour quelque chose de figé. Ces nouveaux travaux évoque le mouvement, l’induise même. Impossible de saisir l’ensemble du dessin sans se déplacer. Bouger de gauche à droite, dans un mouvement à peine perceptible. Saisir la lumière qui se pose ici et là qui fait apparaître puis s’évanouir les froissements, l’image. Comme une chorégraphie dans laquelle la poussière d’argent se met à vibrer sous les rayons de la lumière. Une chorégraphie minimale et involontaire entre le regardeur et l’œuvre.
Vibrations évanescentes – voilà peut-êtres les termes qui permettent le mieux de décrire ce que l’on perçoit des œuvres de Benjamin Ottoz. Car ici, il est question de vibrations, de poussière, de perception et de réflexion.
Elodie Bernard
DUST, Solo Show de Benjamin Ottoz, du 10 octobre au 28 octobre 2018 – Galerie Rivoli, sur une invitation de La peau de l’ours, Bruxelles, Belgique
Tes textes restent toujours ceux que je préfère lire 😉
Bonne journée,
Thomas
La peau de l’ours
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