Réjouissances acidulées – Il y a dans les œuvres de Gwendoline Perrigueux un amour pour la dualité. Au béton, les paillettes, à l’acier, le cuir, aux formes ambiguës, la réflexion et le doute du spectateur. Sculptures minimales et vidéos sont les terrains de jeux favoris de cette jeune artiste parisienne. Elle pense et crée des formes séduisantes, non moins porteuses de sens et révélatrices d’une attitude (LASCIVES, 2017), d’une interaction avec l’autre (TEMPS D’ARRÊT, 2016) ou encore d’un jeu de séduction dont les règles et les limites sont déjà figées (DUOS, 2016 / SANS LES MAINS, 2016).
C’est dans ces joyeuses associations contradictoires, que Gwendoline Perrigueux interroge notre rapport au banal, au commun. Elle bouscule nos habitudes à coup d’artifices, de couleurs pops et acidulées, en réinjectant dans la création ce que l’on pensait avoir perdu : le bonheur et le plaisir.
DUOS, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7… cuir, acier, chainettes, textiles, perles. Paires de deux pièces en cuir asymétriques, 32 x 45 x 6 cm, 2016
CREAM CORN, installation immersive, vaselines, paillettes, confettis, cendres, platre, bolduc, bassines, béton, 2018.
Lascives, Nonchalante, acier thermolaqué, cuir, velours, 24 x96 x 96 cm, 2016. ©photo: Rebecca Fanuele. Courtesy de la Galerie Éric Mouchet.