[…] La résidence prend alors la forme d’un dispositif d’immersion virtuelle : un entretien de 3 à 4h comme si nous étions dans l’atelier. L’écran posé ici, une tasse de thé, de café à la main, ou une bière selon l’heure. Ayant bien conscience des limites de ces outils dans l’appréhension de l’œuvre, il s’agit surtout d’un temps fort de travail qui me permettra un premier contact avec les artistes avant de revenir lorsque le monde aura repris son rythme de croisière.
Ce dispositif, bien que sommaire, vise à élargir l’échange, au-delà de la simple présentation classique de la démarche de l’artiste, vers une rencontre plus longue, plus profonde, plus propice à saisir la démarche dans son entier, à entrer dans le quotidien de l’artiste.
C’est aussi une autre façon – en s’adaptant – de créer des liens avec les différents acteurs de la création contemporaine présents sur le territoire. […]