Samedi, 14h, sortie du RER C, direction le Mac/Val. Cela aurait pu ressembler à une illustration bien léchée de l’homme dans notre société actuelle ou une vulgaire collection d’oeuvre stéréotypées montées bout à bout.
Chercher le garçon, une exposition proposée par Franck Lamy, a su me faire dépasser les idées reçues quant à ce genre de titre accrocheur. Loin d’être un simple cliché du mâle contemporain, l’exposition est très riche. En visitant, je me suis laissée agréablement portée par des oeuvres d’artistes que je qualifierai de « monument » comme Vito Acconci, Michel Journiac ou Pierrick Sorrin dialoguer avec celles d’artistes moins connu dont le travail est tout aussi saisissant tel que Jean Baptiste Ganne, Santiago Reyes ou encore Ciprian Muresan. Nuage de photos, vidéos sur caisses au coins des salles, sculptures au centre, dessins tout au long de l’exposition, installations presque à franchir pour entrevoir les diapos de Boris Achour planquées sous l’escalier, peinture se montrent en haut des murs, parfois un siège vous attend et vous offre le temps d’une pause vidéo. Vos yeux ne s’ennuieront pas. Malgré une scénographie trop chargée, je me suis régalée et je partage avec vous mes « must see » de l’exposition : Santiago Reyes, Ce qui est dansé, personne ne me l’enlève, performance, 2014, Une trajectoire dansée de l’atelier de l’artiste jusqu’à l’exposition, de Noisy-le-Sec à Clichy-la-Garenne.
Boris Achour, ACTIONS / PEU, 1993-1997, les actions-peu sont des interventions anonymes et éphémères réalisées dans l’espace public, le plus souvent avec des éléments trouvés sur place.
Jacques Monory, Abréviation du vide n°8, 2008, huile sur toile. Empreinte d’autofiction, elle se nourrit à la fois d’éléments autobiographique et de « mythologies personnelles ».
Pierrick Sorin, Les réveils, 1988, vidéos (au centre) et Alain Declercq, Anti-Héros, 1999
Jiri Kovanda, XXX, I carry some water from the river in my cupped hands and release it a few meters downriver…, 1977, B&W photographie avec texte, May 19, 1977, Strelecky ostrov, Prague, 29,7 x 21,3 cm. Document d’une action.
Outre l’exposition, le lieu aussi a su me charmer. eh oui, c’était pour moi la première fois que je me rendais au Mac/Val. J’y ai découvert un véritable oasis, architecture sobre, fontaine et grand jardin, le temps pour moi de vous laisser soleil, terrasse et jus de carotte pour bien terminer la journée.
Et vous, avez-vous vu l’exposition? Avez-vous craqué pour l’une des de ces oeuvres? Dites-moi tout.
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