RENTRÉE #2 : petit tour des galeries parisiennes

L’effervescence des expositions de rentrée ne s’arrêtent pas. Elle continue tout au long du mois de septembre et ça pour notre plus grand plaisir (pas vrai?). Impossible de succomber à l’ennuie des journées maussades et pluvieuses puisque du mardi au samedi on peut enfiler son trench, chausser ses basket, ne pas oublier son parapluie (comme j’ai pu le faire hier…) et courir les vernissages dans de nombreuses galeries parisiennes. Je vous propose de découvrir mes trois coups de coeur de la rentrée.

Pierre Ardouvin, Wicked world, 2015, Galerie Praz-Delavallade
Mon itinéraire commence par la Galerie Praz-Delavallade qui consacre une exposition personnelle à Pierre Ardouvin (dont je vous ai déjà parlé l’hiver dernier avec le billet romancé Neige éternelle). L’artiste présente WIcked World, où il regroupe des sculptures et une très belle série de tableaux à partir d’images de cartes postales, Les écrans de veilleLes images viennent se contredire par des associations impromptue. Un canyon aride côtoie une jarre fleurie verdoyante que l’on devine au centre d’un jardin à la française, le tout plongé dans une ganache de vernis pailleté. Cela laisse un goût étrange et amer, une série qui oscille entre réalités, visions poétiques et cauchemardesques. C’est à voir jusqu’au 10 octobre 2015.Pierre Ardouvin, Wicked world, 2015, Galerie Praz-Delavallade

Pierre Ardouvin, Wicked world, 2015, Galerie Praz-Delavallade

Pierre Ardouvin, Wicked world, 2015, Galerie Praz-Delavallade

Suite de la visite à la Galerie Jousse Entreprise qui propose, Tomorrow, 2 seconds later, une exposition personnelle du peintre allemand, Tim Eitel. Une vraie découverte pour moi. À première vue ce sont des images, pour nous familières. Un homme qui regarde ennuyeusement par une fenêtre, deux personnes qui marchent se dirigeant vers un horizon invisible, une scène d’intérieure où l’o aperçoit une sculpture posée sur une table basse. A priori rien de complexe et pourtant, il y a quelque chose de particulier, tout semble avoir été vidé du superflu. Tim Eitel utilise une palette de couleurs épurées, un cadrage parfois déroutant, des jeux de formats où l’on passe d’un petit carré à une toile aux dimensions multipliées par 10. Toutes ces oeuvres nous poussent à nous interroger sur notre place de spectateur. À regarder et à penser jusqu’au 31 octobre 2015.Tim Eitel, Galerie Jousse Entreprise, 2015

Tim Eitel, Galerie Jousse Entreprise, 2015

Tim Eitel, Galerie Jousse Entreprise, 2015

Tim Eitel, Galerie Jousse Entreprise, 2015

Quelques métros après et les cheveux mouillés, suite et fin de la visite.

Terminus à la Galerie Kamel Mennour où des oeuvres de Tadashi Kawamata, artiste emblématique japonais, sont exposées. Sculptures? maquettes? tableaux? bas-reliefs? installation? peu importe. L’artistes brouille les pistes en jouant sur tous les fronts. Les cabanes de bois brut sont troublées par une perspective un peu branlante, par quelque chose d’indicible. Tadashi Kawamata était présent, l’occasion pour moi d’échanger autour de son travail et savoir un peu plus sur ces cabanes penchées. Les maquettes 1985-2015 sont visibles jusqu’au 10 octobre 2015.

Tadashi Kawamata, galerie Kamel Mennour, 2015

Tadashi Kawamata, galerie Kamel Mennour, 2015

Tadashi Kawamata, galerie Kamel Mennour, 2015

Tadashi Kawamata, galerie Kamel Mennour, 2015Petit selfie pour le plaisir (il va vraiment falloir que j’apprenne à cadrer) avec Tadashi Kawamata.


N’hésitez pas à me faire partager  vos coups de coeur dans les commentaires ci-dessous, je serais ravie d’aller voir tout ça de mes propres yeux 😉

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